
Marc Fiévet
Marc a toujours préféré les indiens aux cowboys. Enfant rêveur, il construisait des cabanes là où aujourd’hui il y a le Louvre-Lens. On prédisait qu’il n’aurait jamais un train. Qu’il n’arriverait jamais à l’heure. Alors il a choisi de construire son théâtre là où était sa tête : dans les nuages. Histoire de montrer que le beau se fabrique dans le doux et l’impalpable. (Et clin d’œil nébuleux au Théâtre du Soleil…)
Influencé par la tradition orale des conteurs et les expérimentations des artistes contemporains, il développe une oreille friande d’histoires et de musiques ; une soif de liberté et de questionnement ; un goût pour la déconstruction, le hasard et la simplicité ; une bouche gourmande de raconter nos quotidiens et nos mythologies ; une joie qu’il insuffle dans ses créations : des formes épurées et mouvantes, une écriture originale, des récits malicieux adressés au public, dans toutes sortes de lieux.
Aujourd’hui Marc raconte les péripéties de Candide dans le meilleur des mondes. Il dit le conte drôle et sanglant d’une Furie folle de désir. Il prophétise dans La cuisine de la poudre avec les Compagnons Butineurs

Timothée Couteau
La rencontre entre le violoncelle et Timothée se passe dans une cantine scolaire, en 1987. Bien des années plus tard, après une médaille d’or obtenue au conservatoire de Cambrai, il commencera à l’explorer de manière personnelle, plus récemment par un projet soutenu par la Région Hauts-de-France, l’Université de Lille, et La Biennale du Son (Le Mans) De nombreux comédien.nes, auteur/autrices et compagnies de théâtre (Amandine Dhée, JeanMarc Chotteau, Stéphane Titelein, Sébastien Lenglet, BVZK, Les Anonymes TP, Teknè, Cie AH ! …) le sollicitent pour composer et jouer, improviser en direct les bandes son de spectacles, lectures musicales et autres impromptus dans des endroits toujours inattendus.
Ses pérégrinations sont émaillées de temps en home-studio, où il compose et enregistre (toujours et exclusivement au violoncelle) des musiques éditées et synchronisées dans le monde entier ( arte, France 2, France Inter, Europe 1, « Nox » de Canal +, série « Last Madame » à Singapour, « Flight » en Russie, Culture’, …). Après une collaboration avec le pianiste Emmanuel Birnbaum, il travaille sur la réalisation d’un disque piano-violoncelle. Après 4 albums solo sortis chez Cézame, Universal et Musique&Music, son cinquième album solo est annoncé pour 2026 sur le label Warner Chappell

Nicolas Flodrops
Après un parcours en flûte traversière, orgue et classes d’érudition au Conservatoire de Lille, il suit un cycle d’études en harmonie et contrepoint au CNSM de Paris. Sa rencontre avec le flûtiste Frank Theuns le mène ensuite au Lemmensinstituut de Leuven avant de se perfectionner auprès de Barthold Kuijken au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles.
Curiosité et éclectisme l’ont toujours poussé à emprunter plusieurs chemins en menant des projets aux univers variés. Avec son ensemble L’Oxymore il conçoit et joue régulièrement des programmes de musiques anciennes. Il est aussi invité à jouer en orchestre avec l’Euterpe Barock Consort (Belgique) ou le Trondheim Barokk (Norvège). Passionné par les musiques à danser et de traditions orales, il explore en concert ou en bal des répertoires allant de la Renaissance aux musiques folks d’Ecosse ou de Suède. En septembre 2024, il intègre pour deux années la Folkhöghskola de Härnösand en Suède et suit une formation sur les musiques traditionnelles scandinaves pour flûte sous la houlette du musicien Göran Månsson. Le théâtre musical est aussi une forme artistique qu’il affectionne et joue régulièrement sur scène (Compagnies Sur la grand route, Zik à tout bout de champ, Le Théâtre dans les Nuages).
Après plusieurs années auprès de la cheffe d’orchestre Emmanuelle Haïm en tant que bibliothécaire musical pour l’ensemble Le Concert d’Astrée en résidence à l’Opéra de Lille, il exerce aujourd’hui ce métier en indépendant parallèlement à ses activités artistiques. Il enseigne également au Conservatoire de Saint-Omer.

Ingrid Buffetaut
Scénographe et artiste plasticienne diplômée de l’École des Arts décoratifs de Paris, Ingrid travaille l’image, le volume et l’espace dans des projets qu’elle aime à rendre participatifs. Navigant entre le dessin, l’installation et la scénographie, ses productions sont centrées sur le public car elle s’intéresse à l’interaction de ce dernier avec les espaces et objets qui lui sont proposés. Son approche est conceptuelle et se nourrit de sa fascination pour le banal, souvent révélateur de notre rapport au monde.
Elle cherche à déceler et mettre en exergue la singularité, la subjectivité de ses collaborateurices ou des spectateurices afin de mettre en lumière les individus tout en les inscrivant dans leur environnement, dans ce qu’ils ont en commun avec autrui. Les arts vivants, par le lien complexe qu’ils entretiennent avec le public, font un terrain de jeu idéal pour ses recherches.